Le fleuve Neva traverse Saint-Petersbourg et coupe la ville en deux. C'est sur ses berges que se trouvent les plus beaux panoramas de palais, de dômes d'églises, de musées et de monuments historiques. En été des bateaux passent sous les ponts levants. En hiver la Neva est gelée et l'on peut la traverser à pieds.

Que serait Saint-Petersbourg sans ses îles sur la Neva et ses magnifiques ponts levants qui permettent de traverser le fleuve. Il faut voir le soleil couchant au dessus de la forteresse Pierre et Paul et s'asseoir au pieds des Colonnes Rostrales en pointe de Vassilievski. Attardez vous un instant sur les ponts du Palais ou Alexandre Nevsky et écoutez la Neva vous murmurer sa mélancolie.

L'avenue Nevsky. Artère centrale de St-Petersbourg qui ne dort jamais. Là où l'argent et le prestige coulent à flot. On va y acheter des fourrures hors de prix dans d'immenses centres commerciaux. On y trouve les clubs les plus sélects. La nuit de grosses berlines aux vitres teintées font vrombir leurs moteurs. Et le jour des touristes déambulent le long des palais, au pied des statues.

Surnommée la venise du nord pour ses nombreux canaux. La Fontanka, la Moïka ou le Griboïedov pour les plus grands. Comme un parfum de romantisme triste, le long de ces eaux calmes bordées de palais pastels, et enjambées par de petits ponts. De temps en temps une église, un théâtre et ces rues si calmes, aux ombres mélancoliques une fois la nuit tombée.

La plupart des entrepôts sont à l'abandon. Les quais sont mal famés et de vieilles grues rouillent tristement. A cause de la main mise des Mafias, la plupart des cargos évitent le port. Ce qui n'a pas empêché les oligarques d'y édifier un complexe ultra-moderne de gratte ciel flamboyant, aux verrières desquels se reflètent les eaux du golfe de finlande.

Loin du romantisme du centre ville, s'étend une interminable banlieue soviétique. Avec ses immeubles gris – de simple blocs de bétons – à perte de vue. Ses parcs à l'abandon où se dressent encore de vieilles statues des leaders de l'URSS. Et son conglomérat de vieilles industries lourdes, avec leurs cheminées de briques et de béton qui polluent sans vergogne.